Kaze & Ikue Mori

PRESENTATION ⎪ CONCERTS ⎪ DISCOGRAPHY ⎪ PRESS ⎪ AUDIO/VIDEO

Ikue Mori : laptop
Satoko Fujii : piano
Natsuki Tamura : trumpet
Christian Pruvost : trumpet
Peter Orins : drums

International Cooperative Quartet Kaze Meets Laptop Wizard Ikue Mori 

The cooperative quartet featuring Japanese composer-pianist Satoko Fujii and trumpeter Natsuki Tamura along with French trumpeter Christian Pruvost and drummer Peter Orins – welcomes pioneering laptop player Ikue Mori as a special guest. It’s no easy task for a band that’s been together for 10 years to add a player without upsetting a well-developed group balance, but the merger proves to be a natural one. Sand Storm’s vibrant collective improvisations and brilliant soloing make this a highpoint in the life of the band. “I knew Kaze would sound great with Ikue,” says Fujii, “but I have to say it turned out even better than I imagined it would. She brought fresh, new sounds to the band and a very strong feeling.”

For Fujii, Mori was a natural choice for a special guest. “While Kaze was on tour in Europe in spring 2019, Peter got an offer for us to play at the Sons d’Hiver Festival in Paris in January 2020,” she remembers. “They also said we could invite a special guest. When I heard this, I had this strong feeling that Ikue would fit great in the group. I could feel it. It is hard to explain, but I knew it would work. I told Peter and he loved the idea.”

A one-week tour in Austria, France, and Russia was set up for early 2020 and Fujii’s intuition proved correct. “We only had one short rehearsal right before our first concert in Vienna, but we knew immediately that the music would be great,” she says. “We were all so comfortable. We hadn’t planned on recording together, but we really wanted to after the tour.”

Sand Storm is the result of that collective enthusiasm generated by the tour. From the opening swirl of granular sounds on Pruvost’s “Rivodoza” (a Malagasy word for “hurricane”) that hits the listener with coordinated intensity, it’s clear this is a deeply attuned quintet. The subtle little details, rapidly changing timbres, and the ease with which everyone interacts indicate a group in which each member is selflessly dedicated to creating vivid, organic improvisations. Similar passages of highly musical sound abstraction also highlight “Kappa” and “Noir Soir.”  Three short collective improvisations also showcase their strong intuitive bond as a group. Their command of extended techniques for their respective instruments often makes it’s hard to tell whether a sound is acoustic or electronic.

Each member of Kaze contributes distinctive compositions that provide frameworks for individual solos as well as collective interaction. On Tamura’s “Kappa,” Tamura takes a bravura turn, ranging freely through lyricism, soft tones, high wails, percussive notes, and humorous sounds. Pruvost follows with his own unique blend of pure sound and musical notes. Fujii’s dark and urgent piano highlights “Noir Soir.” Mori, whose presence is felt strongly throughout the album, solos eloquently on Orins’ “Noir Poplar.”

“I love playing with both Kaze and Ikue because they think of the music first, not themselves,” Fujii says.


Le quartet international Kaze rencontre la magicienne du laptop Ikue Mori

Le quartet avec les japonais Satoko Fujii (piano) et Natsuki Tamura (trompette), ainsi que les français Christian Pruvost (trompette) et Peter Orins (batterie) – accueille la pionnière du laptop Ikue Mori en tant qu’invitée spéciale. Ce n’est pas une tâche facile pour une formation qui joue ensemble depuis 10 ans d’ajouter un instrumentiste sans bouleverser l’équilibre du groupe, mais la fusion s’avère être naturelle. Les vibrantes improvisations collectives de Sand Storm et ses brillants solos font de cette réunion un moment fort dans la vie du groupe. “Je savais que Kaze sonnerait bien avec Ikue”, dit Fujii, “mais je dois dire que cela s’est avéré encore mieux que ce que j’avais imaginé. Elle a apporté des sons frais et nouveaux au groupe et une sensibilité très forte”.

Pour Fujii, Mori était un choix naturel. “Alors que Kaze était en tournée en Europe au printemps 2019, Peter a reçu une offre pour que nous jouions au festival Sons d’Hiver à Paris en janvier 2020”, se souvient-elle. “Ils nous ont proposé d’inviter un musicien. Quand j’ai entendu cela, j’ai pensé qu’Ikue s’intégrerait très bien dans le groupe. Je le sentais bien. C’est difficile à expliquer, mais je savais que ça marcherait. Je l’ai dit à Peter et il a adoré l’idée”.

Une tournée d’une semaine en Autriche, en France et en Russie a été mise en place pour le début de l’année 2020 et l’intuition de Fuji s’est avérée juste. “Nous n’avons eu qu’une courte répétition juste avant notre premier concert à Vienne, mais nous avons tout de suite su que la musique serait géniale”, dit-elle. “Nous étions tous si à l’aise. Nous n’avions pas prévu d’enregistrer ensemble, mais c’était évident après la tournée”.

Sand Storm est le résultat de cet enthousiasme collectif généré par la tournée. Dès le premier tourbillon de sons granuleux de “Rivodoza” de Pruvost (un mot malgache pour “ouragan”) qui frappe l’auditeur avec une intensité coordonnée, il est clair qu’il s’agit d’un quintet profondément accordé. Les petits détails subtils, les timbres qui changent rapidement et la facilité avec laquelle tout le monde interagit indiquent un groupe dont chaque membre se consacre de manière désintéressée à la création d’improvisations vivantes et organiques. Des passages similaires d’une abstraction sonore très musicale illuminent aussi “Kappa” et “Noir Soir”.  Trois courtes improvisations collectives mettent également en évidence leur lien intuitif fort en tant que groupe. Leur maîtrise de techniques étendues sur leurs instruments respectifs fait qu’il est souvent difficile de dire si un son est acoustique ou électronique.

Chaque membre de Kaze apporte ses compositions qui fournissent un cadre pour les solos individuels ainsi que pour l’interaction collective. Sur “Kappa”, on assiste à un tour de force de Tamura, qui va librement du lyrisme à la douceur, en passant par les gémissements, les notes percussives et les sons humoristiques. Pruvost suit avec son propre mélange unique de sons purs et de notes. Le piano sombre et urgent de Fujii met en valeur “Noir Soir”. Mori, dont la présence est fortement ressentie tout au long de l’album, se produit en soliste avec éloquence sur “Noir Poplar” d’Orins.

“J’aime jouer avec Kaze et Ikue parce qu’ils pensent d’abord à la musique, pas à eux-mêmes”, dit Fujii.


Contact/booking :

Muzzix

Satoko Fujii